Le terme astronomique correct pour notre lune est « satellite ». En astronomie, on appelle ainsi un corps céleste d’origine naturelle qui tourne autour d’une planète sur une orbite immuable. Le terme « lune » fait généralement référence à la seule lune en orbite autour de la Terre ; d’autres planètes de notre système solaire ont parfois beaucoup plus de lunes. Les phases lunaires désignent les différentes formes de lumière que nous voyons au ciel de notre lune depuis la terre. La raison des phases lunaires est donc l’angle sous lequel nous observons la lune. On différencie quatre cycles lunaires principaux, délimitées chacune par quatre points caractéristiques de l’apparence lunaire : (nouvelle lune, jeune Lune, premier croissant, premier quartier, lune gibbeuse, pleine lune, lune gibbeuse, dernier quartier, dernier croissant, vieille lune) On parle de la phase de la nouvelle lune lorsque l’on se trouve sur la face de la lune qui n’est justement pas éclairée par le soleil. Lors de phase de la pleine lune, nous voyons la moitié de la lune qui nous fait face au ciel et qui est entièrement éclairée par le soleil. On parle de la phase de croissant lorsque l’observateur se trouve quasiment « de côté » par rapport à la lune et que le soleil n’éclaire qu’une partie de son satellite. La lune est en perpétuel mouvement par rapport à la terre et au soleil, ce qui signifie que notre point de vue sur elle change également de jour en jour.
L’INFLUENCE DE LA LUNE, QUEL EST L’ IMPACT DES PHASES SUR NOTRE VIE ?
Certain la lune influence indéniablement notre vie. Les marées en sont le meilleur exemple. La question de savoir si la lune a une influence sur l’être humain fait régulièrement l’objet de discussions. Cependant, aucune étude au nom de la science n’a encore pu prouver que notre comportement était influencé par le satellite de la terre et ses différentes phases. Suivant les espèces recherchées, il en va autrement : les oiseaux migrateurs utilisent par exemple la lune comme aide à la navigation et certains crabes et poissons comme le gibier adaptent leur comportement de reproduction aux changements des cycles lunaires. Malgré l’absence de preuves scientifiques, nombreux sont ceux qui attribuent à la lune une grande influence dans l’agriculture, la sylviculture et la chasse. Ce que les critiques qualifient généralement de « superstition » « spiritualité » ou « d’ésotérisme » et ne prennent pas au sérieux, les personnes concernées le prouvent généralement par leurs expériences personnelles au travail et sur le terrain. Dans la sylviculture, de nombreux exploitants forestiers accordent par exemple depuis des centaines d’années de l’importance au bois dit lunaire, c’est-à-dire au bois provenant d’arbres abattus en tenant particulièrement compte du calendrier lunaire. On attribue souvent à ce type de bois une qualité particulière, qui n’a toutefois pas encore été prouvée par la science.
Pour la pratique de chasse, les cycles lunaires jouent en tout cas une signification importante. Ce qui est indiscutable, c’est au moins l’ effet des différents niveaux de luminosité pendant les différents cycles lunaires. Par traditions et pour des raisons pratiques, chasser avec la phase de la pleine lune) est très répandu. Ce n’est pas pour rien que de nombreux sites Internet consacrés à la chasse proposent des calendriers lunaires. Même si les statistiques peuvent contredire beaucoup de choses, de nombreux chasseurs font des parcours très différents selon les cycles lunaires et se basent donc sur leurs expériences subjectives lorsqu’ils partent à la chasse.
Si l’on parle avec des chasseurs expérimentés, notamment en ce qui concerne la chasse au sanglier, on entend souvent du phénomène que les sangliers restent généralement à couvert pendant la phase de la pleine lune. De telles observations ne sont toutefois pas forcément dues à l’influence de la lune, mais plutôt à la capacité d’adaptation des animaux. Le gibier est intelligent et capable d’apprendre – une forte pression cynégétique, notamment par pendant les nuits de pleine lune, peut très bien lui apprendre à rester à couvert. Lors de la chasse au sanglier, de nombreux chasseurs rapportent des affûts réussis au petit matin, après une nuit en phase de pleine lune, lors du retour des animaux. Mais les effets des cycles lunaires sur le gibier en général ne peuvent pas être généralisés et ne peuvent pas être prouvés par des études scientifiques.
LUNE DU CHASSEUR : SUPERSTITION OU RÉALITÉ ?
Le gibier réagit différemment aux phases de la lune. Il convient de noter qu’il n’existe pas de règles fixes ou de directives scientifiques auxquelles le Le gibier réagit différemment aux phases de la lune. Il convient de noter qu’il n’existe pas de règles fixes ou de directives scientifiques auxquelles le chasseur peut se conformer. En cas de cycles lunaires différents et donc de conditions d’éclairage différentes, le chasseur doit toutefois s’attendre à ce que les heures de consommation de nourriture soient décalées ; l’activité diurne peut éventuellement diminuer et se décaler vers la nuit éclairée. Aucun calendrier lunaire et aucun rapport d’expérience sur le web ou dans d’autres sources ne valent mieux que les expériences que vous faites vous-même sur votre territoire ! Observez le gibier (chevreuil, sanglier,..) sur votre territoire, de préférence aussi à l’aide de caméras de chasse, et prenez des notes sur son comportement et votre parcours aux différents jours du calendrier lunaire. Peut-être vous serez ainsi en mesure de déterminer vous-même s’il vaut la peine d’ajuster précisément votre chasse à la lune.
Parmi les nombreuses données empiriques que l’on trouve sur ce sujet, il y a notamment le fait que les meilleures nuits pour la chasse au renard sont les jours précédant la pleine lune. Lorsque la lune est en croissance et que, par conséquent, la lumière est bonne, les renards sont généralement relativement actifs et vous avez de grandes chances de réussir. En revanche, l’expérience montre que les chances de réussite sont moins roses en cas de phase de la pleine lune (clair de lune). Trop de lumière déstabilise le renard, ce qui l’amène à préférer rester à couvert et de moins se montrer. Pour les chevreuils également, nombreux sont à la chasse qui rapportent par expérience que le gibier adoptent un comportement différent suivant les cycles lunaires. La nouvelle lune est également un cycle intéressant pour observer le comportement du gibier. Dans ce cas, le chevreuil se sent souvent moins dérangé que lors des phases d’augmentation tardive ou de diminution précoce de la lune et se comporte par conséquent de manière nettement plus insouciants.
Dans ce domaine, il y aura toujours des sceptiques pour minimiser ou même nier complètement l’influence de la lune pour la chasse au grand comme au petit gibier durant les nuits. Les expériences qui ont été façonnées au fil des générations ne peuvent toutefois pas être complètement trompeuses. Que ce soit les cycles lunaires elles-mêmes qui influencent les animaux ou surtout les différents comportements de chasse des hommes au cours des différents cycles lunaires, il n’est guère possible d’établir des règles fixes pour les différentes phases lunaires. Ne serait-ce que parce que chaque territoire est différent. Les conditions de lumière sont également fortement en relations à l’endroit où l’on chasse. La chasse dans les champs et la chasse en forêt ne sont guère comparables à cet égard. Il est toujours préférable de se baser sur sa propre expérience plutôt que d’adopter les règles d’autres qui chassent. Les connaissances que vous faites sur votre propre territoire de chasse ne sont pas nécessairement applicables à un autre chasseur sur un autre territoire de chasse. Aucune statistique ni superstition ne peut donc battre votre propre connaissance du territoire que vous avez acquise au cours de votre vie de chasseur.
